J'ai toujours pensé que la démocratisation des ETF dans les AV (des clean-shares dans l'immense majorité) allait conduire à terme à l'augmentation des frais sur UC (éventuellement spécifiquement sur les ETF) ou à l'apparition de nouvelles parts d'ETF avec rétrocom. Il existe des exemples de ces 2 cas de figures mais à ma surprise cela reste anecdotique à ce stade (en tout cas sur internet).
L'écosystème de l'AV (hors AFER comme vous l'avez montré) aurait-il accepté de revoir à la baisse son train de vie ?!
Pour l'assureur, c'est neutre, il prélèveles frzis du contrat en nature et vend les parts. Pour les courtiers face aux clients, il suffit de ne pas préconiser d'ETF et de continuer à vendre des fonds actifs : après les SCPI, les actifs privés.
Votre phrase ci-dessous m'a interrogé, car je n'ai jamais trouvé de démonstration convaincante de l'inutilité d'une couverture de change sur ETF. Les frais y sont légèrement plus élevés, mais l'évolution de certaines devises sur le long terme peut justifier la volonté de se couvrir contre ce risque (e.g. EUR vs CHF).
Avez-vous des sources convaincantes prouvant qu'il est, en moyenne, inintéressant de se couvrir contre le change en gestion indicielle ?
"ETF répliquant l’indice S&P 500, Nasdaq 100, MSCI ACWI et MSCI EM sont dans la version couverte contre le risque de change. Cette pratique funeste a coûté beaucoup de performance à Afer Actions Amérique, une UC du contrat historique."
Vous avez raison, rien de convaincant, ni dans un sens (hedger), ni dans l'autre (ne pas hedger). Ne pas hedger ne coûte rien, ce qui est par définition moins coûteux que de couvrir. Par ailleurs, la devise de cotation d'une action ne
reflète pas l'intégralité de son risque de change. Les sociétés cotées ont des revenus dans différentes devises, peuvent se couvrir ou pas. Hedger tombe sous le sens pour l'obligataire, où le coupon constitue la majeure partie du rendement total. La Research Foundation de CFA Institute avait publié un ouvrage intéressant à ce sujet : https://rpc.cfainstitute.org/research/foundation/2018/some-like-it-hedged
Bonjour,
J'ai toujours pensé que la démocratisation des ETF dans les AV (des clean-shares dans l'immense majorité) allait conduire à terme à l'augmentation des frais sur UC (éventuellement spécifiquement sur les ETF) ou à l'apparition de nouvelles parts d'ETF avec rétrocom. Il existe des exemples de ces 2 cas de figures mais à ma surprise cela reste anecdotique à ce stade (en tout cas sur internet).
L'écosystème de l'AV (hors AFER comme vous l'avez montré) aurait-il accepté de revoir à la baisse son train de vie ?!
Pour l'assureur, c'est neutre, il prélèveles frzis du contrat en nature et vend les parts. Pour les courtiers face aux clients, il suffit de ne pas préconiser d'ETF et de continuer à vendre des fonds actifs : après les SCPI, les actifs privés.
Bonjour Philippe - merci pour ce billet !
Votre phrase ci-dessous m'a interrogé, car je n'ai jamais trouvé de démonstration convaincante de l'inutilité d'une couverture de change sur ETF. Les frais y sont légèrement plus élevés, mais l'évolution de certaines devises sur le long terme peut justifier la volonté de se couvrir contre ce risque (e.g. EUR vs CHF).
Avez-vous des sources convaincantes prouvant qu'il est, en moyenne, inintéressant de se couvrir contre le change en gestion indicielle ?
"ETF répliquant l’indice S&P 500, Nasdaq 100, MSCI ACWI et MSCI EM sont dans la version couverte contre le risque de change. Cette pratique funeste a coûté beaucoup de performance à Afer Actions Amérique, une UC du contrat historique."
Bonjour,
Vous avez raison, rien de convaincant, ni dans un sens (hedger), ni dans l'autre (ne pas hedger). Ne pas hedger ne coûte rien, ce qui est par définition moins coûteux que de couvrir. Par ailleurs, la devise de cotation d'une action ne
reflète pas l'intégralité de son risque de change. Les sociétés cotées ont des revenus dans différentes devises, peuvent se couvrir ou pas. Hedger tombe sous le sens pour l'obligataire, où le coupon constitue la majeure partie du rendement total. La Research Foundation de CFA Institute avait publié un ouvrage intéressant à ce sujet : https://rpc.cfainstitute.org/research/foundation/2018/some-like-it-hedged