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Avatar de Nathan Bruzzese

Bonjour Phillipe,

Je suis depuis plusieurs mois, voire années maintenant, votre blog, et vous remercie pour la qualité de l'information que vous apportez. Je recommande régulièrement à mes clients vos articles, ici ou sur l'odyssée du placement.

J'ai prêché pour la gestion passive pendant longtemps, mais depuis ce début d'année, je fais un pari différent, celui du mix gestion passive/active.

Selon vous, il n'existe aucune façon fiable pour identifier les gérants surperformants à l'avance.

Mais certaines sociétés de gestion ; Indépendance AM ; pour ne citer qu'elle comme exemple, prouvent année après année, et sur des périodes relativement longues (pour notre exemple >25 ans) que leur méthodologie leur permet de générer un alpha et de le maintenir dans le temps.

Ne pensez-vous pas qu'un fond pouvant justifier d'un alpha positif dans le temps puisse être une façon d'identifier les gérants surperformants ?

Je vous souhaite une excellente semaine,

NB

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Avatar de Philippe Maupas

Bonjour Nathan,

Merci de votre fidélité, je suis ravi que ce blog vous soit utile.

Je ne crois pas avoir écrit qu'il n'existait aucune façon fiable pour identifier les gérants surperformants mais que je n'en connaissais pas. Si le fait d'avoir généré de l'alpha sur longue durée (25 ans) vous semble être un bon prédicteur de l'alpha futur, go for it !

Indépendance et Expansion, devenue Indépendance AM, a effectivement délivré des résultats remarquables mais avec 800 millions d'euros environ d'encours dans ses OPCVM sur des petites et moyennes capitalisations, il n'y en aura pas pour tout le monde.

Vous savez sans doute que la croissance des encours d'un fonds investissant sur les small et les mid est généralement l'ennemie de sa capacité à surperformer : hélas, je n'ai trouvé nulle trace dans le prospectus de la sicav Indépendance AM d'un mécanisme permettant à la société de gestion de fermer le fonds aux nouvelles souscriptions au-delà d'un encours prédéterminé (la seule mention connexe, qui est probablement standard dans un prospectus de sicav luxembourgeoise, est celle-ci : "le Conseil d'Administration se réserve le droit d’interrompre à tout moment et sans préavis l’émission et la vente d’actions.").

Enfin, une question au praticien que vous êtes : comment déterminez-vous le poids des classes d'actifs actions France small et Mid, Europe Small et Europe Mid (celles des fonds Indépendance AM) dans la poche actions des portefeuilles de vos clients ?

Cordialement.

Philippe

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Avatar de Nathan Bruzzese

Bonjour Philippe,

Votre blog me donne toute matière à réflexion.

Pour répondre à votre question, je n'ai pas à prendre cette décision, et j'en suis soulagé.

Le cabinet pour qui je travaille propose des solutions mathématiques pour créer des allocations alignés avec un niveau de risque donné (représenté au client par le CDaR). Lorsque les fonds Indépendance AM sont dans l'univers, ils apparaissent à hauteur de quelques %.

Je pense ne pas avoir aujourd'hui les compétences techniques pour comprendre complètement comment ont été écrits les algorithmes, je m'en remets à l'expérience des fondateurs, et reviendrai à vous si un jour cela change.

En revanche, il semblerait que pour des performances proches voire supérieures à celles d'un bon ETF monde avec un CDaR à environ 50%, il est possible de réduire significativement le niveau de risque/augmenter la résilience du contrat, notamment en ajoutant certains fonds moins corrélés/mélangeant les classes d'actif.

Pensez vous que des pistes soient à creuser de ce coté là, en alternative aux allocations "au doigt mouillé" de nombreux conseillers ? Quelles limites/questionnement vous apparaissent le plus évidentes ?

Bien cordialement.

Nathan

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