Bonjour, et merci pour ce non-conseil d'investissement :)
Toutefois, des trois indices que vous mentionnez en fin de billet pour les ETF diversifiés à inclure dans un PEA, seul le premier peut l'être. Les autres n'ont pas d'ETF éligibles au PEA (source : justetf.com). Et parmi les quatre ETF MSCI World éligibles, trois seulement capitalisent les revenus, dont deux sont en EUR, un Amundi et un iShares. Ce dernier n'étant pas accessible via un courtier comme BourseDirect, il n'en reste qu'un, chez Amundi, mais avec des frais de gestion de 0,38%. Pas donné pour un ETF...
Pour un investisseur pressé, pourquoi pas, mais pour qui veut optimiser les frais de gestion, s'agissant d'un investissement de long terme, il faudrait y passer du temps pour panacher entre différents indices moins cher, en tentant d'optimiser les frais de transaction.
En France, les ETF "pas cher" d'Amundi (gamme Prime) ne sont pas systématiquement accessibles via Euronext ou même distribués en France. Il faut payer le courtage plus cher pour les acheter en Allemagne, par exemple.
Comme vous le faites remarquer fréquemment, vivement que la concurrence s'intensifie en Europe et en particulier en France... car tant les gérants que les distributeurs ne nous facilitent pas la tâche. On les comprend.
Permettez moi d'exprimer un désaccord sur ces 2 passages :
1) "Chez les investisseurs en ETF, plus tu es jeune, plus tu es attiré par les Etats-Unis. A savoir par la performance passée" ==> Le jeune investisseur qui aura investi sur un MSCI World, sans exprimer de vue de marché (ou presque), aura un % d'allocation proche de 65% pour les US. Il n'est pourtant pas en train d'acheter la performance passée, mais une exposition de marché, agnostique.
2) "C’est une bonne chose que les jeunes investisseurs ne succombent pas trop aux séductions des armes d’auto-destruction massive que peuvent être ces produits." ==> Très fort désaccord, d'autant plus si l'utilisation de ces ETF augmente avec l'âge : il me parait hautement préférable qu'un jeune investisseur se brûle sur un ETF à levier et perde 1 000€ à ses débuts, retienne la leçon, et n'y touche plus pour le restant de ses jours. S'il commence à jouer au casino à 40 ans, et qu'il y perd 30 000€, la leçon est plus douloureuse.
Quelle différence entre posséder une fraction d'action et une fraction de part d'ETF ? Dans les 2 cas l'investisseur est détenteur d'une créance sur son courtier, non ?
Ce que je voulais dire, c'est que la mise en garde de l'AMF concernait les fractions d'actions, pas d'ETF. Par ailleurs, dans le cas de fractions d'actions comme d'ETF, je crois que les titres (et les fractions) sont détenus par le dépositaire, pas par le courtier. Vous n'avez donc pas de créance à proprement parler.
Vous avez parfaitement raison sur les ETF monde éligibles au PEA, je rectifie et vous crédite !
Bonjour, et merci pour ce non-conseil d'investissement :)
Toutefois, des trois indices que vous mentionnez en fin de billet pour les ETF diversifiés à inclure dans un PEA, seul le premier peut l'être. Les autres n'ont pas d'ETF éligibles au PEA (source : justetf.com). Et parmi les quatre ETF MSCI World éligibles, trois seulement capitalisent les revenus, dont deux sont en EUR, un Amundi et un iShares. Ce dernier n'étant pas accessible via un courtier comme BourseDirect, il n'en reste qu'un, chez Amundi, mais avec des frais de gestion de 0,38%. Pas donné pour un ETF...
Pour un investisseur pressé, pourquoi pas, mais pour qui veut optimiser les frais de gestion, s'agissant d'un investissement de long terme, il faudrait y passer du temps pour panacher entre différents indices moins cher, en tentant d'optimiser les frais de transaction.
En France, les ETF "pas cher" d'Amundi (gamme Prime) ne sont pas systématiquement accessibles via Euronext ou même distribués en France. Il faut payer le courtage plus cher pour les acheter en Allemagne, par exemple.
Comme vous le faites remarquer fréquemment, vivement que la concurrence s'intensifie en Europe et en particulier en France... car tant les gérants que les distributeurs ne nous facilitent pas la tâche. On les comprend.
Bonjour Philippe, et merci pour ce billet,
Permettez moi d'exprimer un désaccord sur ces 2 passages :
1) "Chez les investisseurs en ETF, plus tu es jeune, plus tu es attiré par les Etats-Unis. A savoir par la performance passée" ==> Le jeune investisseur qui aura investi sur un MSCI World, sans exprimer de vue de marché (ou presque), aura un % d'allocation proche de 65% pour les US. Il n'est pourtant pas en train d'acheter la performance passée, mais une exposition de marché, agnostique.
2) "C’est une bonne chose que les jeunes investisseurs ne succombent pas trop aux séductions des armes d’auto-destruction massive que peuvent être ces produits." ==> Très fort désaccord, d'autant plus si l'utilisation de ces ETF augmente avec l'âge : il me parait hautement préférable qu'un jeune investisseur se brûle sur un ETF à levier et perde 1 000€ à ses débuts, retienne la leçon, et n'y touche plus pour le restant de ses jours. S'il commence à jouer au casino à 40 ans, et qu'il y perd 30 000€, la leçon est plus douloureuse.
Nicolas
Bonjour Philippe,
L'AMF met en garde sur l'investissement fractionné :
https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/actualites-mises-en-garde/les-fractions-dactions-points-dattention-et-pieges-eviter
Bonjour,
Oui, à juste titre. Mais ça ne concerne pas les ETF.
Bonjour Philippe, pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Quelle différence entre posséder une fraction d'action et une fraction de part d'ETF ? Dans les 2 cas l'investisseur est détenteur d'une créance sur son courtier, non ?
Nicolas
Bonjour,
Ce que je voulais dire, c'est que la mise en garde de l'AMF concernait les fractions d'actions, pas d'ETF. Par ailleurs, dans le cas de fractions d'actions comme d'ETF, je crois que les titres (et les fractions) sont détenus par le dépositaire, pas par le courtier. Vous n'avez donc pas de créance à proprement parler.